Metz, commémoration de sa libération le 22 novembre 1944

Publié le par agnes m

Metz, commémoration de sa libération le 22 novembre 1944

Pourquoi y-a-t-il toujours un petit chien dans les tableaux représentant les défilés militaires ?

C'est, en gros et de mémoire, la phrase écrite par Daniel PICOULY dans son superbe album Nos histoires de France.

Ce dimanche, le 18 novembre, il y avait bien un petit chien au milieu des Jeep Willys et autres camions bâchés. Plusieurs véhicules militaires arborant drapeaux français stationnaient sur la Place d'Armes entre la Cathédrale Saint-Etienne et l'Hôtel de Ville. Pas de défilés mais les officiels et une classe d'adolescents s'étaient réunis pour procéder au dépôt de gerbes au pied du monument commémorant ainsi la remise aux autorités françaises de la ville, le 22 novembre 1944, par le Général Walker commandant le XXème Corps d'armée de la troisième armée américaine du Général Patton.

Il faudra pourtant attendre encore quelques semaines d'intenses bombardements pour réduire les forts entourant la ville.
 
Metz, commémoration de sa libération le 22 novembre 1944Metz, commémoration de sa libération le 22 novembre 1944

Il faut rappeler que la prise de METZ fut une étape importante dans la marche de la 3ème Armée vers l'Allemagne. Le siège de la ville fut long et difficile. La ceinture de forts et de bastions l'entourant en faisait une puissante forteresse.

Le 4 septembre 1944, le 20ème Corps du général Walker arriva au contact des premières défenses, l'artillerie est déchainée. On devrait la grâce de la ville au souvenir de La Fayette qui y tint garnison en 1777.

C'est le 19 novembre, jour anniversaire de l'entrée des français en 1918, que les américains pénétrèrent dans la ville.
Metz, commémoration de sa libération le 22 novembre 1944

Pour une ville de cette importance, chargée d'Histoire, on peut s'étonner que la Place n'ait pas été noire de monde, en ce dimanche de 2012. Il faisait gris ce jour-là. Quelques anciens examinaient les véhicules, rêvaient devant les jeeps et se faisaient photographier, prenant la pause.

METZ, ville frontalière, ville de garnison, garde dans l'architecture de son imposante gare et de nombreuses bâtisses la trace des constructions allemandes. Mais METZ, aujourd'hui, est une ville internationale où l'on entend résonner les langues européennes et bien d'autres...

Publié dans Lorraine, Histoire

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