Maria Sibylla Merian - botaniste
« Je me suis dans ma jeunesse employée à la recherche des insectes. J'ai d'abord commencé avec les vers à soie dans ma ville natale de Francfort-sur-le-Main. J'ai ensuite établi que, à partir des autres chenilles, se développaient beaucoup de beaux papillons de nuit ou papillons de jour, comme à partir des vers à soie. Cela m'entraîna à recueillir toutes les chenilles que je pouvais trouver pour observer leur transformation. »
Rares sont les botanistes ou entomologistes féminines, et elles sont souvent célèbres grâce à leurs dessins...
À l'instar d'Édith Holden, ou, dans un autre style, Beatrix Potter, voici, cette fois-ci, une allemande:
« Les dessins de plantes, serpents, araignées, iguanes et coléoptères tropicaux exécutés de sa main sont aujourd'hui encore considérés comme des chefs-d'œuvre et sont collectionnés par les amateurs du monde entier. Le mot allemand Vogelspinne — littéralement araignée-oiseau, en français mygale — tire probablement son origine d'une gravure d'Anna Maria réalisée d'après ses croquis du Suriname et à laquelle elle avait donné un nom. Cette gravure représente une grosse araignée qui capture justement un oiseau. »
« Maria Sibylla Merian (née le 2 avril 1647 à Francfort-sur-le-Main, décédée le 13 janvier 1717 à Amsterdam) était une naturaliste et une artiste-peintre. Elle mit son talent de dessinatrice, acquis au sein d'une famille d'éditeurs et d'illustrateurs célèbres, au service des observations naturalistes très détaillées qu'elle conduisit notamment sur la métamorphose des papillons.
Elle vécut entre l'Allemagne et les Pays-Bas et fit un grand voyage exploratoire au Suriname qui lui procura la matière de son ouvrage le plus important et le plus célèbre sur les métamorphoses des insectes.
Longtemps méconnue, elle est aujourd'hui considérée, en raison de la qualité de son œuvre artistique et scientifique, comme une importante figure de l'histoire naturelle de son époque. L'Allemagne redécouvrit son travail et lui rendit hommage au XXe siècle, en particulier en apposant son portrait sur les derniers billets en Deutsche Mark. »
Source des textes : Wikipédia