la danse, art et tradition

Publié le par blogueuse lectrice

La danse, art éternel d'Arnold L. HaskelLa danse, art éternel d'Arnold L. Haskel

La danse, art éternel d'Arnold L. Haskel

Un livre sur la danse… pas spécialement mon dada, mais l’ouverture d’esprit ne fait de mal à personne. De plus, même sur un sujet pas attrayant pour nous, nous pouvons des intérêts partagés, des infos historiques, et c’est le cas. D’autant qu’à la page 53, il est fait référence à un langrois.

 

Il est illustré de nombreuses photographies, de dessins, mais en 1960, il semble que l’on ne s’embarrassait pas trop des « crédits photos ».

Voici quelques extraits qui pour moi présente un intérêt, et qui me permette de compléter un énorme tableau historique que j’ai commencé sur un tableur, car je souhaitais comparer ce qu’il se passait simultanément à telle et telle période. Comparer à un instant T l’évolution de la pensée, ce qu’il se passait en art, ce qu’il se passait comme horreur alors qu’un écrivain publiait un livre magnifique, que des scientifiques faisaient de belles découvertes…

Voici comment remonter le temps en parlant de la danse, mais aussi des civilisations :

 

1643 - Japon

Après 143, date à laquelle une loi interdit aux femmes de se produire sur scène, les hommes prirent l’habitude de jouer des rôles féminins et continuent de nos jours.

 

Au VIème siècle, la Fête des Fous connut une grande vogue dans de nombreux pays : c’était un curieux mélange de rites chrétiens et païens.

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Les épidémies de danse – l’ergot du seigle

On raconte que dans le village de Kolbigk, en Saxonie, le soir de Noël de l’année 1021, trois femmes et 15 hommes formèrent un cercle pour danser sur le parvis de l’église. Le prêtre leur ordonna de venir assister à la messe mais ils continuèrent à danser. Le frère de l’une des danseuses la saisit par le bras pour la faire cesser. Le bras lui resta dans la main, mais le sang ne coula pas, ce qui est un signe de sorcellerie. Comme ils dansaient toujours, le prêtre les excommunia de l’Église et leur ordonna de danser pendant toute une année sans s’arrêter. L’année finie, on les trouva enfoncés jusqu’aux hanches dans le sol. Quatre d’entre-eux moururent, et les autres continuèrent à trembler jusqu’à la fin de leur vie.

En 1518, une épidémie de danse sévit dans la ville de Strasbourg. Les gens dansaient dans les rues tout le jour et toute la nuit jusqu’au moment où ils tombaient, épuisés. Les autorités de la ville aménagèrent deux salles, puis deux places, et fournirent de la musique aux danseurs. Beaucoup moururent mais les autres, arrosés d’eau bénite au nom de Saint Guy, purent guérir. On donna à ceux qui survécurent de petites croix et des souliers rouges. Hans Christian Andersen s’inspira de cet évènement pour écrire Les souliers rouges.

Les incidents de Kolbigk et de Strasbourg sont les seuls exemples de cette épidémie de danse en Europe.

Empoisonnées par l’ergot du seigle, les victimes s’agitaient en tout sens. En 1374, les pèlerins étaient victimes de l’épidémie quand ils passaient dans les villes infestées.

 

Derrière les murs de leurs jardins et de leurs châteaux, les nobles médiévaux passaient des heures paisibles. Déchiré par la guerre, le monde extérieur inspira la Danse Macabre.

 

 

Les codes « d’amour courtois » naquirent en Provence, au XIIè siècle. Ils décrétèrent qu’il était malséant pour les nombres et leurs épouses de gambader comme les paysans. Aussi, quand une danse paysanne pénétrait dans un château, elle s’apprivoisait ; ses pas devenaient lents et solennels, ils gagnaient en précision.

 

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Les épidémies de danse – l’ergot du seigle

On raconte que dans le village de Kolbigk, en Saxonie, le soir de Noël de l’année 1021, trois femmes et 15 hommes formèrent un cercle pour danser sur le parvis de l’église. Le prêtre leur ordonna de venir assister à la messe mais ils continuèrent à danser. Le frère de l’une des danseuses la saisit par le bras pour la faire cesser. Le bras lui resta dans la main, mais le sang ne coula pas, ce qui est un signe de sorcellerie. Comme ils dansaient toujours, le prêtre les excommunia de l’Église et leur ordonna de danser pendant toute une année sans s’arrêter. L’année finie, on les trouva enfoncés jusqu’aux hanches dans le sol. Quatre d’entre-eux moururent, et les autres continuèrent à trembler jusqu’à la fin de leur vie.

En 1518, une épidémie de danse sévit dans la ville de Strasbourg. Les gens dansaient dans les rues tout le jour et toute la nuit jusqu’au moment où ils tombaient, épuisés. Les autorités de la ville aménagèrent deux salles, puis deux places, et fournirent de la musique aux danseurs. Beaucoup moururent mais les autres, arrosés d’eau bénite au nom de Saint Guy, purent guérir. On donna à ceux qui survécurent de petites croix et des souliers rouges. Hans Christian Andersen s’inspira de cet évènement pour écrire Les souliers rouges.

Les incidents de Kolbigk et de Strasbourg sont les seuls exemples de cette épidémie de danse en Europe.

Empoisonnées par l’ergot du seigle, les victimes s’agitaient en tout sens. En 1374, les pèlerins étaient victimes de l’épidémie quand ils passaient dans les villes infestées.

 

Derrière les murs de leurs jardins et de leurs châteaux, les nobles médiévaux passaient des heures paisibles. Déchiré par la guerre, le monde extérieur inspira la Danse Macabre.

 

 

Les codes « d’amour courtois » naquirent en Provence, au XIIè siècle. Ils décrétèrent qu’il était malséant pour les nombres et leurs épouses de gambader comme les paysans. Aussi, quand une danse paysanne pénétrait dans un château, elle s’apprivoisait ; ses pas devenaient lents et solennels, ils gagnaient en précision.

 

En 1900, la réputation des danseurs russes était universelle.

…. en 1905, une Américaine se rendit en Russie pour « démontrer que le principe du ballet classique était complètement faux ». Isadora Duncan pensait que la danse ne devait pas être la répétition de pas déterminés. Elle prônait l’aisance et la liberté, révélatrices des sentiments.

 

Et voici en finale, un paragraphe qui prête à réflexion. J’en entends qui riront des superstitions et des croyances, mais que penser des avions pour faire de la pluie….

Les bouteilles d’eau parfumée que l’on jette cérémonieusement sur les toits des églises dans une danse espagnole rappellent le rite magique qui avait pour but d’attirer la pluie. La signification rituelle de cet acte est oubliée depuis longtemps. Aujourd’hui, dans le monde civilisé, nous ne dansons plus pour faire cesser la sécheresse : nos avions aspergent de glace les nuages.

1960

 

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