forêt en danger

Comme je l'ai peut être déjà dit, ce blog, le mien, me sert à partager quelques données, mais surtout à mémoriser et conserver quelques informations à mon usage.

Si d'autres peuvent en profiter, c'est tant mieux.

Ceci, dit, voici l'article de presse cause de ce présent article:

L'arbre qui gâchent la forêt - Jean-Luc Porquet

et les commentaires qui ont suivis sur facebook

David Happe Technicien forestier et ingénieur en écologie, je lis actuellement votre ouvrage avec bcp d'intérêt. C'est un livre juste dont je conseille vivement la lecture. En espérant qu'il permette de sensibiliser largement - et notamment les décideurs publics - à la nécessaire meilleure prise en compte de l'ensemble des services rendus par les écosystèmes forestiers.

Anna Tmith : Il y a quand même des gros mélanges, de gros raccourcis et pire, des erreurs dans cet article...

Fabienne Bécot-ansault : vous pourriez préciser ?

Anna Tmith : Bien sûr. Tout d'abord, je suis d'accord avec la monospécificité de beaucoup de forêts, mais ce n'est pas forcément lié à la gestion qui en est faite : une forêt, dans le nord est de la France par exemple, va naturellement tendre vers une hêtraie. Le gestionnaire, peu intéressé par cette essence, va essayer d'en favoriser d'autres. n'empêche que, si on laisse ces forêts évoluer seules, elles deviennent monospécifiques.

Ensuite, ce n'est pas parce qu'un directeur de l'ONF a dit quelque chose que c'est suivi à la lettre, loin de là (D'ailleurs, on ne sait pas du tout de qui il s'agit dans l'article...). Encore moins pour les propriétaires privés ! L'ONF ne gère que les forêts publiques (soit environ 1/4 des forêts française).

En ce qui concerne les produits phytosanitaires, on ne peut pas dire qu'ils sont très employés en forêt... Je ne les connais pas, mais j'aimerai bien savoir quelle part (en surface) des forêts cela représente... Car effectivement, on gère la forêt avec des objectifs économiques (c'est un 3 piliers du développement durable), et pour qu'elle soit rentable, on évite en général les dépenses futiles, telles que les intrants.. Sauf dans des cas particuliers (pin des landes notamment).

Effectivement, il y a eu beaucoup de suicides à l'ONF au cours des dernières années, mais l'article résume un peu trop rapidement les causes de ceux-ci.