Hervé, une famille de peintres - les impressionnistes - peintres de guerre

Publié le 18 juillet 2019 par phot'saône

Jules Hervé-Mathé et Jules Hervé

Peintres homonymes et parents – un prénom, deux noms : Hervé-Mathé et Hervé.

Qui est l’oncle, qui est le neveu ?

Ou qui est qui par rapport à qui ?

L’oncle d’abord : Jules Hervé-Mathé, né Jules Alfred Hervé qui a ajouté le nom de son épouse à son nom-prénom, Mathé, né en 1868 et décédé en 1953 à 85 ans.

Le neveu ensuite : Jules René Hervé, né en 1887 et décédé en 1981.

Une famille d’artistes continuée par la fille de l’un, Julianne, et le fils de l’autre, Max, décédé récemment à Langres.

Les œuvres ?

Des tableaux, des dessins, des croquis tendance militaires.

Et le tout tendance impressionniste, témoin illustré d'une époque.

Du Mans à Paris, d’un vertigineux paysage de montagne de la vallée de l’Arve près d’Annecy, des tronches de marins (ou de clochards ?), des bateaux à Concarneau, un évêque en cérémonie, la guerre 14-18 aussi, et surtout Le Mans pour l’un, et Langres pour l’autre.

Langres de la Fête Dieu au défilé des communiantes, de la salle des mariages à la fontaine de la Grenouille chère à Diderot, mais aussi ce symbole de la ville, ce merveilleux coutelier et son atelier peint par Jules Alfred Hervé-Mathé (l’oncle, donc).

La Haute-Marne aussi, avec par exemple cette jolie fontaine de Neuilly-l’Évêque avec le groupe de personnages, les poules, les oies, et les maisons villageoises alignées (à voir sur le site Chemin de l’eau vis ce lien : http://chemindeleau.com/Jules-Alfred-HERVE-dit-HERVE-MATHE.html#7/48.181/5.394)

C’est tout cela qui s’expose actuellement au Musée de Langres, jusqu’au 22 septembre 2019.

Mais est-ce tout ?

Pour les heureux propriétaires du livre de Bernard Masson, collectionneur entre

autres des œuvres des Hervé, ce n’est qu’un échantillon.

Car dans le livre, devenu introuvable sauf à un certain budget, ce sont d’autres œuvres plus admirables les unes que les autres, qui mettent en valeur cette ville promontoire et relatent les dimanches et les cérémonies au fil des saisons. Y figurent également des vues parisiennes et… des nus, plus discrets.

Une exposition méritée qu’il faut aller voir aux horaires et tarifs du Musée de Langres. Pensez au tarif réduit du Pass52, et aux premiers dimanches du mois où l’entrée des musées est gratuite.

A vous de trouver qui a peint quoi !