le plastique c'est la plaie !

Publié le par l'écolo de la Saône

halte aux emballés !
halte aux emballés !

halte aux emballés !

La plastique c'était magique. Parfois c'est incontournable, pratique, solide, hermétique, léger...

ça fait écrouler la pile de vaisselle sur le séchoir...

ça crame au four, et ça gondole au micro-onde

c'est pas cher...  quoique ! hier j'ai vu une dinette avec très peu d'accessoires pour 9 euros. A vrai dire ça fait des décennies que je n'ai pas regardé le prix d'une dinette au rayon jouet.

Mais revenons-en à la "plaie" ! et agissant !

C'est Monsieur Mondialisation qui nous donne un modèle de courrier à faire aux supermarchés. Mais pensez, chaque jour, à chaque achat, à éviter les suremballages et les emballages tout court!

Contre le suremballage, un courrier type à adresser aux supermarchés (Téléchargement)  

Depuis nombre d’années, nous constatons impuissants que de nombreuses enseignes de la grande distribution pratiquent un suremballage scandaleux et inutile de produits alimentaires. Avec la crise sanitaire, l’effet a été décuplé, prétextant un effet barrière au coronavirus. Des études récentes ont pourtant démontré qu’il n’y a pas pire matériau à utiliser dans la lutte contre le SARS-CoV-2, celui-ci pouvant rester infectieux jusqu’à sept jours sur du plastique !

L’opération #balancetonproduit lancée sur la page Facebook Mr Mondialisation semble avoir porté ses fruits et a montré une fois de plus le pouvoir de citoyens organisés sur les réseaux sociaux. Pour aller plus loin qu’une indignation virtuelle, il est conseillé d’envoyer un courrier aux enseignes de la grande distribution lorsque des aberrations sont constatées. À cette fin, nous avons rédigé une lettre type à adapter à sa guise selon la situation, à télécharger ici.

——

[Ville],[Date]

 

Madame, Monsieur,

 

Client(e) de votre enseigne, j’ai été outré(e) de constater le suremballage de certains de vos produits alimentaires dans du plastique. C’est le cas notamment du [nom du produit] au rayon [nom du rayon]. Les données scientifiques concernant la durée d’infectiosité du SARS-CoV-2 sur différents matériaux s’accumulent depuis plusieurs mois. Toutes ont la même conclusion : le plastique est le support sur lequel le coronavirus reste actif le plus longtemps.

Selon une étude publiée dans la revue scientifique médicale mondialement réputée The Lancet[1], le virus reste infectieux jusqu’à sept jours sur du plastique lisse, à température ambiante. Bien que cette durée puisse varier selon les études, l’ordre de grandeur reste le même[2],[3] et implique qu’il n’y a pas pire matériau à utiliser dans le cadre de la pandémie de covid-19. Le suremballage de produits alimentaires dans du plastique constitue ainsi une véritable aberration au vu du contexte et peut même se révéler dangereux, ce pourquoi cette pratique devrait être proscrite.

D’autre part, sans même parler de la présente crise sanitaire, le plastique est l’un des principaux acteurs de la crise écologique qui traverse le monde actuellement. En effet, la connaissance de ses méfaits sur le plan environnemental ne date pas d’hier. Véritable fléau des océans et de la vie qui les habite, la quantité de plastique qui finit dans ces eaux chaque année peut aller jusqu’à près de 13 millions de tonnes selon une étude publiée en 2015[4] (chiffres qui ont probablement fort augmenté depuis). Et la prétendue gestion des déchets semble impuissante face aux quantités astronomiques de plastique consommé.

Le recyclage n’est pas une solution d’échelle car trop coûteux et énergivore : en fin de compte, seuls 9 % du plastique utilisé dans le monde sont recyclés[5]. Ce dérivé du pétrole présente également des risques considérables pour la santé humaine et ce, à chaque étape de son cycle de vie, allant de son extraction à sa décomposition en micro-plastiques[6]. Selon une étude de la WWF publiée en 2019[7], un être humain ingère environ 5 grammes de plastique par semaine par le biais de son alimentation.

Le plastique à usage unique est donc une véritable aberration, ce pourquoi la législation tend à évoluer vers la mise à terme de son utilisation à large échelle. Le fait que votre enseigne fasse le choix d’offrir des produits inutilement sur-emballés, qui plus est pour de mauvaises raisons, est hautement problématique. Faute d’évolution concrète vers la sortie du plastique à usage unique dans votre enseigne, je m’engage, avec mes proches, à me tourner vers la concurrence jusqu’à l’observation d’un changement courageux et visible.

Veuillez recevoir, Madame, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

 

[Signature

Sources :

[1] Alex W H Chin, Julie T S Chu, et al. Stability of SARS-CoV-2 in different environmental conditions. The Lancet.2020

[2] G. Kampf, D. Todt, S. Pfaender, E. Steinmann. Persistence of coronaviruses on inanimate surfaces and their inactivation with biocidal agents. The Journal of Hospital Infection.2020

[3] Neeltje van Doremalen, Trenton Bushmaker, et al. Aerosol and Surface Stability of SARS-CoV-2 as Compared with SARS-CoV-1. The New England Journal of Medicine. 2020

[4] Jenna R. Jambeck, Roland Geyer, et al. Plastic waste inputs from land into the ocean. Science. 2020

[5] Roland Geyer, Jenna R. Jambeck, Kara Lavender Law. Production, use, and fate of all plastics ever made. Science Advances. 2017

[6] Plastic Threatens Human Health at a Global Scale – New Report. CIEL. 2019

[7] No plastic in nature : Assessing plastic ingestion from nature to people. WWF. 2019

 

Et voilà !!!

maintenant: ACTION !!! à vous de jouer !

 

 

 

sus au plastique !

sus au plastique !

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