La pension des Nonnes.
Avec un point à la fin, puisque qu'il y a un point en fin du titre, ce qui n'est pas commun.
Pas vraiment saisi la finalité de ce roman, ou nouvelle, de Pierre Veilletet.
Domenico a toujours vécu avec des femmes, sa mère d’abord, puis des femmes chez qui il s’est installé après avoir plus ou moins folâtré à droite et à gauche. Est-il un gigolo ? Est-il un opportuniste ?
Enfant il a du se défendre, gagner sa place, gagner de quoi vivre plus dignement.
Abandonné à lui-même, il a bataillé pour être quelqu’un, à Gênes, en Italie.
Mais voici qu’il doit rejoindre sa compagne dans une autre ville, un autre pays, une autre langue, une autre atmosphère, changer de repère. Ça sera Hambourg…
« Il fallait quitter Gênes, mettre en lieu sûr les clés de cet appartement, disperser des objets accumulés depuis dix ans. Il fallait partir, n’être plus personne – au moment même où il espérait devenir quelqu’un. »
« Une tenture de perles voilait une encoignure où avaient miraculeusement trouvé place un lavabo et son miroir, un bidet amovible et une douche antédiluvienne. »
« Quiconque pénètre pour la première fois dans une chambre, sait d’instinct s’il doit la fuir, s’il y trouvera le repos, la détention, l’oubli ou la mort. Domenico posa ses bagages. C’était ici. »
Un petit volume de 84 pages qui se lit d’une traite si l’on peut. On plonge rapidement dans l’ambiance italienne avant de partir pour Hambourg et circuler avec Ute, la jeune taxi d’une vingtaine d’années qui conduira Domenico à la Pension des Nonnes.
Pierre Veilletet La pension des Nonnes
Editions Arléa – Paris, avril 2009
Imprimerie Corlet-imprimeur à Condé-sur-Noireau, Calvados
Couverture : graphisme G.Chavanne - Hambourg
Pris et redéposé dans une boite à livres à Langres, juillet 2018